L'ancien Premier ministre François Fillon et candidat à la primaire de la droite estime avoir gagné dans cette compétition une "victoire intellectuelle", ses rivaux reprenant ses propositions économiques, dans un entretien vendredi au Figaro Magazine.
Il pense avoir donné "le ton à cette campagne". Interrogé sur le fait de savoir quelle était la "plus-value" de son programme, volontiers décrit comme très libéral par les observateurs, il répond: "je me réjouis d'avoir donné le ton à cette campagne". "J'ai toujours dit qu'il n'y avait pas de victoire électorale sans victoire idéologique. Je pense avoir remporté la victoire intellectuelle", poursuit-il. Interrogé sur sa place dans les sondages, où il gagne quelques points mais reste distancé par Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, il dit "sentir sur le terrain un accueil plus intéressé, solide et sérieux que ce que je lis dans les sondages".
"Le match se rééquilibrera" en septembre selon lui. Dans une autre interview, à VSD cette fois-ci, François Fillon explique n'avoir "jamais eu de doute" sur le fait qu'il remporterait la primaire des 20 et 27 novembre qui désignera le candidat de la droite à la présidentielle. Et ajoute: "Si mes concurrents ne me vivent pas comme une menace, c'est qu'ils font une mauvaise analyse". En septembre, explique-t-il, "la campagne va réellement démarrer, nous débattrons les uns avec les autres et je suis profondément convaincu que le match se rééquilibrera". "Sarkozy, Juppé et moi-même seront sur la même ligne de départ", pronostique-t-il.