Primaire de gauche : Le Foll met en garde ceux qui critiquent l'héritage de Hollande

Stéphane Le Foll défend le bilan de François Hollande.
Stéphane Le Foll défend le bilan de François Hollande. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP
Stéphane Le Foll, proche de François Hollande, a mis en cause les candidats de la primaire de la gauche qui critiquent le bilan de François Hollande alors qu'ils ont fait partie de l’exécutif.

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll s'est déclaré vendredi "fier" de l'héritage de François Hollande, tout en mettant en garde les candidats à la primaire de gauche critiquant ce qui a été fait. "L'héritage, c'est ce qu'on a fait, je suis fier de ce qu'on a fait", a déclaré Stéphane Le Foll sur France 2. "Les promesses ont été tenues". Mais en même temps il a observé qu'il y a "beaucoup de monde, trop de monde" parmi les candidats à la primaire organisée par le PS, "et surtout trop de gens qui critiquent ce qui a été fait", désignant nommément Arnaud Montebourg.

"La pire manière d'engager un débat". "Que la droite critique ce qui a été fait, et propose une politique extrêmement dure et radicale, c'est logique", a poursuivi le ministre de l'Agriculture. "Mais qu'à gauche il y ait eu depuis 4 ans et demi la même tentation de critiquer, de dénoncer, de contester, et que cela continue dans le cadre d'une primaire, c'est une erreur", a-t-il dit. "Cette primaire, si c'est uniquement une contestation de ce qui a été fait, c'est la pire des manières d'engager un débat sur un projet pour la France", a poursuivi ce fidèle de François Hollande, ajoutant : "Je sais que sur ce que est proposé par la droite (..) cela aura des conséquences sur la France".

Mis dans la confidence du renoncement de Hollande. Il ne s'est pas prononcé sur l'opportunité d'une candidature de Manuel Valls : "Il décidera. Moi pour le moment qui vient je prendrai le temps de regarder, et le recul nécessaire". Par ailleurs, Le Foll a indiqué que le président l'avait personnellement informé de sa décision de ne pas briguer de second mandat, en lui téléphonant lui-même jeudi à 18h30, une heure et demie avant son allocution télévisée.