"Hier j’ai vu un débat un peu plus vif que le précédent", a noté vendredi Jean-Marc Ayrault à propos de la troisième et dernière joute télévisuelle entre les sept candidats en lice pour la primaire organisée par les socialistes. "Il y a eu la primaire de la droite, c’est la primaire de la gauche, j’aurais aimé que tous les candidats possibles y soient, ce n’est pas le cas", a notamment déploré ce fidèle hollandais au micro d’Europe 1, dans une allusion à peine voilée au renoncement du président de la République début décembre.
Des débats peu convaincants ? "Il est difficile de se faire une opinion complète, il y a des choses intéressantes chez les uns et les autres. Si j’ai un appel à lancer, c’est plutôt un appel à voter", relève encore le ministre des Affaires étrangères qui refuse néanmoins de donner sa préférence. "Je suis hésitant, comme beaucoup, et ce ne sont pas les derniers débats qui m’ont convaincu", explique-t-il, tout en précisant que sa fonction, et les nombreux déplacements qui lui incombent, ne lui ont pas permis de suivre assidûment la campagne.
"Mon souhait - c’est mon engagement, c’est ma culture, c’est mes tripes - c’est que la gauche ne soit pas absente du choix des Français", a martelé Jean-Marc Ayrault.