"Il y aura un bulletin de vote Benoît Hamon sur la table des élections primaires", assure Benoît Hamon.
L'ancien ministre et candidat à la primaire du PS Benoît Hamon a réfuté jeudi l'idée d'une alliance avec Arnaud Montebourg et assuré qu'il y aurait bien "un bulletin de vote Hamon sur la table".
"J'ai envie que ce débat respire". "Le problème ce n'est pas de faire des tickets mais d'incarner une intelligence collective", a déclaré le député des Yvelines à l'antenne de Sud Radio/Public Sénat. "On peut avoir des amis et être capables d'avoir un débat public sans invective, et intelligent si possible". "Il y aura un bulletin de vote Benoît Hamon sur la table des élections primaires", a-t-il poursuivi. "Je suis candidat avec des solutions que je mets en débat sur la croissance, le revenu universel, sur le partage du temps de travail, et j'ai envie que ce débat respire".
Valls appelle à arrêter "la machine à perdre". Interrogé sur les déclarations du Premier ministre Manuel Valls qui a appelé le 13 septembre la gauche à arrêter "la machine à perdre", Benoït Hamon a dit "comprendre" Manuel Valls. "Il est Premier ministre, la situation n'est pas simple notamment sur le plan sécuritaire. En même temps il est en échec sur les questions économiques et sociales". "Je n'aurai pas à son endroit l'agressivité qu'il a vis-à-vis des candidats. Je rappelle qu'il a lui-même été candidat à la primaire, on ne s'est pas posé la question quand il faisait 5% de savoir s'il divisait ou pas. On ne s'est pas posé la question de savoir s'il était mûr pour la présidentielle ou s'il n'était pas puéril d'être candidat".
"Tout le monde s'improvise pompier d'Alstom". Également interrogé sur la proposition de Jean-Luc Mélechon, candidat du Parti de gauche à l'élection présidentielle, d'une nationalisation d'Alstom Transports dans une tribune publiée jeudi par Le Monde, Benoit Hamon a estimé qu'elle pouvait "être une solution qu'il ne fallait l'écarter". "Moi je veux qu'on maintienne l'outil de production, parce que ce sont des savoir-faire que nous avons et que les autres n'ont pas. La solution je ne l'ai pas, peut-être est-ce la nationalisation. Tout le monde s'improvise un petit peu pompier d'Alstom, mais je ne veux pas vous dire comme tous les candidats à la présidentielle 'c'est moi la solution elle est entre mes mains'".