La campagne officielle de la primaire à droite débute mercredi. La Haute autorité a fini d'éplucher les parrainages et doit annoncer à la mi-journée la liste des candidats qualifiés pour de bon. Sauf imprévu, ils devraient donc être huit sur la ligne de départ : Nicolas Sarkozy, François Fillon, Nathalie Kosciusko-Morizet, Alain Juppé, Jean-François Copé, Bruno Le Maire, Hervé Mariton et Jean-Frédéric Poisson qui, en tant que président du Parti Chrétien-démocrate n'est pas soumis à la règle des parrainages.
Les parrainages non valides. Mardi soir, à la Haute autorité, on s'activait encore pour vérifier les derniers parrainages. Pour rappel, les candidats doivent être soutenus par 250 élus dont 20 parlementaires et 2.500 adhérents. Il a fallu recaler les adhérents qui n’étaient pas à jour de cotisation et ceux qui ont parrainé plusieurs candidats. Impossible cependant, de savoir combien de parrainages ont fini à la poubelle. "Il y en a", nous dit-on. "On ne veut pas créer la psychose chez les candidats !", glisse un organisateur.
Hervé Mariton, candidat "vulnérable". Les candidats, eux, sont dans le brouillard depuis qu'ils ont déposé leurs cartons de soutiens. "Ils ne nous disent rien non plus", avoue un proche d'Hervé Mariton, candidat "le plus vulnérable" de l'aveu même de ce proche. En effet, avec 2.800 parrains déposés, sa marge d'erreur est la moins importante.
2.500 soutiens. Du côté de Nathalie Kosciusko-Morizet on affiche sa sérénité avec plus de 3.000 signatures déposées. Néanmoins, dans la mesure où la Haute autorité arrête son travail de comptabilisation à 2.500 soutiens valides, on ne saura jamais combien de vrais soutiens a reçu chaque candidat. Sur ce point, les gardiens de la primaire sont formels : "On ne joue pas au concours de qui a le plus de soutiens !"