La droite se cherche un nouveau patron. Les Républicains éliront leur président les 10 et 17 décembre. Le dépôt de candidature doit être effectué avant le 11 octobre. Les aspirants au poste doivent recueillir les parrainages de 13 parlementaires et 2.500 adhérents. Alors au cœur de l'été, les futurs candidats s'activent.
Un été studieux pour les "outsiders". Le député Daniel Fasquelle n'est pas encore officiellement déclaré, mais il a fait une croix sur ses vacances pour travailler le terrain à la rencontre des militants : Reims vendredi, Châteauroux mardi. Ses futurs adversaires, eux, sont partis, mais n'ont pas décroché pour autant. L'ancienne porte-parole de François Fillon, Florence Portelli, compte bien se lancer. Depuis son lieu de vacances, elle finalise la composition de son équipe de campagne. De son côté, la moins connue des prétendants, Laurence Sailliet, nutritionniste et membre du bureau politique, écrit beaucoup, mais pas des cartes postales. "Depuis que j'ai annoncé ma candidature, celle-ci suscite beaucoup d'intérêt sur le terrain, et donc je réponds à de nombreux messages de gens qui veulent s'engager à mes côtés", se réjouit-elle au micro d'Europe 1.
Wauquiez veut enfoncer le clou. La quête des parrainages ne sera pas une mince affaire, alors autant prendre un peu d'avance. Laurent Wauquiez, ultra favori, n'aura pas ce souci. Mais ce n'est pas pourtant qu'il lézarde. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes passe beaucoup de temps au téléphone à sonder les élus. "Son défi n'est pas de gagner, mais de réussir le jour d'après en rassemblant", confie l'un d'eux. Des élus de la droite modérée prévoient en effet de quitter le parti si Laurent Wauquiez est élu.