Qui sont les sept candidats à la présidence du groupe LREM ?

Sept candidats en lice pour un seul élu : celui de président du groupe La République en marche, poste laissé vacant après le départ de Richard Ferrand au perchoir, conséquence de la nomination de François de Rugy au ministère de la Transition écologique et solidaire.

Mardi, à 10 heures, les 311 députés macronistes vont élire celui ou celle qui va les représenter. Pas moins de sept prétendants sont désormais sur les rangs, après le retrait surprise lundi de Gabriel Attal, porte-parole du mouvement LREM, qui n'a pas voulu "contribuer à la dispersion". Bruno Bonnell et Perrine Goulet, eux aussi, ont jeté l'éponge.

Laetitia Avia

32 ans, députée de Paris

Elle fut la première à se déclarer candidate pour la présidence du groupe, une semaine avant le scrutin. Actuellement porte-parole du mouvement présidentiel, qu'elle a rejoint dès sa création en avril 2016, l'avocate de profession veut "rassembler les différentes sensibilités qui cohabitent dans le groupe".

Amélie de Montchalin

33 ans, députée de l'Essonne

Apparue médiatiquement lors de l'examen du budget 2018, à l'automne dernier, Amélie de Montchalin vient de la droite, où elle a fréquenté Valérie Pécresse et Alain Juppé. Économiste de profession, elle veut "ressouder notre collectif par notre projet et notre travail" en refusant "clans, idéologies, et individualisme".

Gilles Le Gendre

60 ans, député de Paris

Plus âgé que beaucoup de ses concurrents, Gilles Le Gendre n'était pas engagé avant d'être élu député en juin 2017. Mais il a un atout dans sa manche : celui d'avoir été le bras droit de Richard Ferrand pendant un an. L'ancien journaliste et tombeur de Nathalie Kosciusko-Morizet aux dernières législatives veut créer une première vice-présidence de groupe "confiée à une femme".

Brigitte Bourguignon

59 ans, députée du Pas-de-Calais

La "figure sociale" du groupe LREM. Partisane d'un rééquilibrage à gauche du quinquennat, qu'elle juge suffisamment clair après la présentation du plan pauvreté, elle a expliqué dans le JDD vouloir incarner un groupe fidèle mais malgré tout indépendant : "Nous sommes un groupe loyal et en même temps, nous devons nous sentir libres d'enrichir la loi."

Roland Lescure

51 ans, député des Français de l'étranger

Il préside actuellement la commission des Affaires économiques et incarne un profil consensuel, rapporte Libération. Ancien soutien de Dominique Strauss-Kahn et économiste, le rapporteur de la loi Pacte sur les entreprises veut une organisation "plus souple" et "plus transparente".