Cette nuit, un collectif de 20 rappeurs dont Akhenaton, Fianso ou encore Soso Maness ont posté un morceau appelant à faire barrage au Rassemblement national pour le second tour des élections législatives, appelé No Pasaran. Cette chanson multiplie les phrases outrancières, insultantes et appelant à la violence ou encore à l'apologie de la drogue.
"Il y a même des thèses complotistes sur les Illuminati, sur les Francs-maçons qui boiraient le sang des enfants" a souligné Olivier Vial, président de l'institut Ceru. "En temps normal, tout ça ne peut pas passer. Mais cette fois-ci, cela passe, parce que c'est contre le Rassemblement national. Il y a une sorte de totem d'immunité accordé à n'importe qui au prétexte de participer à ce petit théâtre antifasciste", a-t-il analysé au micro d'Eliot Deval sur Europe 1.