Olivier Vial 1:02
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Ce lundi 1er juillet, un collectif d'une vingtaine de rappeurs ont publié un morceau de près de 10 minutes, intitulé "No Pasaran", où il critique le Rassemblement national. Pour Olivier Vial, président du Ceru, cette chanson est représentative d'un "totem d'immunité accordé à n'importe qui au prétexte de participer à ce petit théâtre antifasciste". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Cette nuit, un collectif de 20 rappeurs dont Akhenaton, Fianso ou encore Soso Maness ont posté un morceau appelant à faire barrage au Rassemblement national pour le second tour des élections législatives, appelé No Pasaran. Cette chanson multiplie les phrases outrancières, insultantes et appelant à la violence ou encore à l'apologie de la drogue.

"Il y a même des thèses complotistes sur les Illuminati, sur les Francs-maçons qui boiraient le sang des enfants" a souligné Olivier Vial, président de l'institut Ceru. "En temps normal, tout ça ne peut pas passer. Mais cette fois-ci, cela passe, parce que c'est contre le Rassemblement national. Il y a une sorte de totem d'immunité accordé à n'importe qui au prétexte de participer à ce petit théâtre antifasciste", a-t-il analysé au micro d'Eliot Deval sur Europe 1.