Jean-Baptiste Djebbari s'est exprimé sur le recours du gouvernement au 49.3. 2:14
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Antoine Cuny-Le Callet , modifié à
Le secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, était l'invité d'Europe 1 lundi. Il est notamment revenu sur le recours du gouvernement à l'article 49.3 pour faire passer sa réforme des retraites devant le Parlement.
INTERVIEW

Le secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari, était l'invité d'Europe 1 lundi. Amené à s'exprimer sur le recours du gouvernement au 49.3 pour faire passer sa réforme des retraites, il a regretté l'attitude d'une partie de l'opposition. "Il était temps de mettre fin à ce débat qui n’en était pas un", a-t-il déclaré.

"La majorité présidentielle s’est retrouvée au Parlement pour un débat qui a très largement été entravé, abîmé par deux groupes parlementaires." Le secrétaire d'Etat aux transports a souligné l'impasse dans laquelle se trouvait le débat à l'Assemblée, entravé par le dépôt d'un flot d'amendements. S'il a d'abord hésité à la nommer, c'est bien l'opposition de gauche qui est dans son viseur. "Les insoumis ont une stratégie totalement cousue de fil blanc. Ils veulent en prolongeant les débats, en dévoyant le régime parlementaire, créer les conditions d’une nouvelle contestation dans la rue."

Un "syndicalisme progressiste"

Jean-Baptiste Djebbari anticipe une reprise du mouvement de contestation : "Je n’ai aucun doute que certains syndicats, qui ont des postures politiques, continueront à avoir ce mot d’ordre." Répondant aux question de Matthieu Belliard, il a cependant loué un "syndicalisme progressiste", incarné selon lui par la ligne de la CFDT de Laurent Berger, avec des "revendications concrètes". Il a précisé que la réforme des retraites intégrera certaines mesures proposées par cette "opposition constructive" et des éléments "issus de la concertation sociale".