Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a insisté mardi sur RMC sur la nécessité de "négocier" sur la réforme du code du travail.
"Une concertation, ce n'est pas suffisant", estime Philippe Martinez. "Il faut prendre le temps de négocier. Une concertation, ce n'est pas suffisant", a-t-il dit sur RMC au lendemain d'une rencontre avec le Premier ministre Edouard Philippe qui a reçu les principaux leaders syndicaux et patronaux sur la future réforme du code du travail.
"Il suffit d'un coup de fil, on se met autour d'une table et le conflit est réglé" Philippe Martinez #BourdinDirectpic.twitter.com/htHCabEUx2
— Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) 30 mai 2017
L'article 1 du code du travail prévoit qu'une concertation avec les partenaires sociaux, assortie d'un document d'orientation, est nécessaire avant toute réforme du code du travail.
La CGT veut des précisions sur le calendrier. "Il faut négocier, sinon c'est du monologue : Emmanuel Macron a décidé que ce serait comme ci et comme ça et il n'y a même pas besoin de syndicats dans ce cas-là", a-t-il ajouté. Le leader de la CGT a réaffirmé qu'il souhaite des précisions concernant "le calendrier" de la réforme.
"On a démarré le quinquennat, même la campagne électorale, avec une volonté ferme du candidat de régler cela très rapidement pendant l'été. Il y a besoin de discuter. Quand on veut négocier on s'écoute, on accepte les propositions des syndicats, la CGT en a fait plusieurs", a-t-il dit.
Le code du travail comme cause principale du chômage ? "Un mensonge", selon Martinez. "Il y a des points de conflit majeurs", a-t-il insisté, citant notamment "les indemnités prud'homales". "Faire croire que c'est le code du travail la raison majeure du chômage en France, c'est un mensonge pur et simple", a-t-il ajouté.