Devant le Congrès, Emmanuel Macron a renouvelé sa promesse de mise en place d'une dose de proportionnelle aux élections législatives lundi. Une mesure longtemps réclamée par le Front national. Néanmoins, Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, a indiqué sur notre antenne mardi que cette part ne dépasserait certainement pas les 25%, afin de garantir la formation d'une majorité parlementaire.
Rétablir la confiance. "On va avoir l'aumône de - je ne sais pas -, 10% ?", s'est insurgé Marine Le Pen au micro d'Europe 1 jeudi, avant d'ajouter : "Pour rétablir la confiance entre les Français et la vie publique il faut une proportionnelle intégrale, quitte à ce qu'il y ait une prime à la liste arrivée en tête, pour que tous les Français aient le sentiment que leur vote compte, et qu'ils aient des représentants".
L'exemple de la Quatrième République. Une position qui n’est pas celle du gouvernement qui, favorable à la proportionnelle, veut toutefois conserver le poids électoral du scrutin à la majorité absolue. "La seule chose qui compte, c'est qu'à la sortie nous soyons sûrs d'avoir des majorités. Ce que je ne veux pas, c'est d'une chambre version Quatrième République où vous avez tout le monde, mais où vous avez une incapacité à avoir une majorité, et donc à travailler et à aller de l'avant", avait défendu mardi Jean-Christophe Castaner sur Europe 1.