La liste des ministres délégués et secrétaires d'État qui vont compléter le gouvernement est attendue ce mardi. Plusieurs noms circulent déjà et celui d'Amélie Oudéa-Castéra pourrait être rayé. Embourbée dans des polémiques depuis sa nomination, il n'est pas exclu que la ministre de l'Éducation nationale soit contrainte de céder son siège.
La deuxième vague de nominations dans le gouvernement se fait attendre mais les noms des ministres délégués et des secrétaires d'État devraient être connus ce mardi. Et il n'est pas écarté qu'à cette occasion, la ministre de l'Éducation nationale Amélie Oudéa-Castéra, empêtrée dans les polémiques, cède son fauteuil.
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François Bayrou ne cache pas ses ambitions
Un homme ne cache pas ses ambitions pour le ministère de la rue de Grenelle : François Bayrou . Relaxé lundi dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem, le haut-commissaire au Plan, a l'occasion 24 heures plus tard, de revenir sur le devant de la scène.
"Vous savez à quel point [...] je donnerai pour qu'on retrouve l'envie d'enseigner"
La fenêtre de tir est petite. L'ex-candidat à la présidentielle met donc le pied dans la porte. "Je pense qu'il y a un très grand trouble dans l'Éducation nationale et c'est un secteur, pour moi, vous savez à quel point j'y crois, à quel point je donnerai pour qu'on retrouve le moral, l'équilibre, l'envie d'enseigner sans trouble dans notre pays", a-t-il déclaré. En coulisses, François Bayrou milite également pour les nominations de ses protégés du MoDem. Jean-Noël Barrot, pour son maintien au Numérique ou encore le député Bruno Millienne pour un poste de secrétaire d'État.
Du côté du parti présidentiel Renaissance, l'élu des Yvelines Karl Olive est cité pour le Logement. Mais les places seront chères, il n'y aura "pas plus de 15 ministres délégués et secrétaires d'État", croit savoir un conseiller.