Le candidat à la présidentielle et ancien socialiste Jean-Luc Mélenchon a qualifié jeudi, sur le plateau du 20h de TF1, d'"énorme aveu d'échec" le renoncement de François Hollande à briguer un deuxième mandat, espérant que "ça ne fonctionne pas comme une amnistie" pour ceux qui ont participé au quinquennat.
Le "congrès" du PS. Critiquant à nouveau la primaire organisée fin janvier par le parti socialiste qu'il a qualifiée de "congrès" du PS, le candidat de la "France insoumise" a rappelé qu'à l'heure actuelle "la totalité des candidats issus du PS, en tout cas pour ce qu'on peut voir dans les sondages, sont à la moitié des scores qui me sont attribués".
"Il a désorganisé son camp". A propos de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon a estimé que se présenter "eût été une espèce de crucifixion pendant cinq mois". "Ce n'est pas mon sujet de savoir si c'est juste ou injuste, courageux ou pas. Il a pris le pays dans des conditions et avec un programme, il ne l'a pas appliqué, il a totalement désorganisé son camp", a commenté le candidat.
Débat avec Fillon. Il a ajouté que pour lui, le candidat tout juste issu de la primaire de la droite, François Fillon, était "le personnage central de la scène, c'est avec lui qu'a lieu maintenant le débat, pas avec ce qu'il reste du PS". "Et le débat avec lui va être sur le fond : il y a d'un côté 'chacun pour soi et Dieu pour tous', et de l'autre côté, 'un pour tous et tous pour un' que je représente", a-t-il analysé, demandant à nouveau un débat avec François Fillon.