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Jean-Rémi Baudot, édité par Rémi Duchemin , modifié à
En déplacement à Troyes mercredi après-midi pour y rencontrer des jeunes, Emmanuel Macron s’est confié à quelques journalistes au sujet des réouvertures. Le chef de l’Etat a fait part d’une satisfaction prudente, car une nouvelle aggravation de la situation sanitaire serait pour lui une difficulté politique majeure.

Comme bon nombre de Français, Emmanuel Macron a profité de la journée de réouverture des terrasses mercredi. Sauf que le président de la République l’a fait sous l’œil des caméras, quand il a pris un très médiatique café avec son Premier ministre Jean Castex à la terrasse d’un bar près de l’Elysée. Puis c’est à Troyes, dans l’Aube, qu’il a passé l’après-midi. Si le déplacement avait pour but premier une rencontre avec des jeunes sur le thème des activités sportives, le chef de l’Etat a évoqué devant quelques médias, dont Europe 1, ce déconfinement. Il a fait part de son soulagement, mais a tout de même rappelé à la prudence.

Il y a d’abord eu cette phrase prononcée par Emmanuel Macron. "On a été dans la ouate pendant longtemps, on a le droit de profiter". Le président de la République a, semble-t-il, bien perçu l’élan populaire du retour des terrasses. Il a vu dans ce semblant de vie normale de "l’optimisme" et le retour à "un peu de la vie française".

"C’est pas la bamboche du jour au lendemain"

Mais tout de même… Le chef de l’Etat prévient avec ironie : "C’est pas la bamboche du jour au lendemain". En réalité, Emmanuel Macron appelle à rester rigoureux et vigilant. La question des variants est une préoccupation pour lui. Les services de santé vont multiplier dans les prochaines semaines les séquençages sur les tests pour débusquer les éventuelles nouvelles mutations.

Car certes, les Français se font tester et de plus en plus sont vaccinés, mais l’irruption d’un variant pourrait remettre en question toute la stratégie. Une difficulté sanitaire pour le pays et politique pour Emmanuel Macron. Et le président de la République de conclure en parlant des réouvertures : "Les Français ne veulent juste pas qu’on revienne en arrière… Moi non plus"