Aurore Bergé sur Europe 1 3:16
  • Copié
, modifié à
Invitée dimanche de la matinale d'Europe 1, la porte-parole de La République en marche et députée des Yvelines Aurore Bergé s'exprime sur la situation apparemment bloquée entre syndicats et gouvernement sur la réforme des retraites.
INTERVIEW

Porte ouverte, "main tendue"… Depuis la présentation de la réforme des retraites par le Premier ministre Édouard Philippe, mercredi, le gouvernement multiplie les signes d'ouverture à l'égard de syndicats. Ceux-ci ont mal reçu le projet de l'exécutif, notamment sur l'âge d'équilibre fixé à 64 ans rejeté par la CFDT, qui était jusqu'alors attentiste sur cette réforme. Sur Europe 1, dimanche, la porte-parole de La République en marche et députée des Yvelines Aurore Bergé évoque l'existence "d'autres solutions" que celle du gouvernement.

Alors qu'une nouvelle journée de mobilisation a priori massive aura lieu mardi et que les Français soutiennent toujours majoritairement le mouvement de contestation, la majorité a décidé de faire un pas vers les grévistes. "C'est encore possible de négocier, il y a des avancées, notamment sur la pénibilité", avance Aurore Bergé.

Un tacle à Berger

Dimanche, dans les colonnes du Journal du dimanche, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a de nouveau exprimé son refus de l'âge d'équilibre, dont il réclame la suppression, "un point, c'est tout". "Encore faut-il qu'il donne une solution plus pertinente", lui répond Aurore Bergé, qui lui demande de se montrer "responsable" dans son opposition au gouvernement : "Qu'il nous dise de quel système il veut. On ne peut pas être responsable syndical et dire 'la manière avec laquelle on finance, peu importe'."