Richard Ferrand : "Il faudra attendre une semaine" avant de connaître le nom du Premier ministre

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avec AFP , modifié à
A l'annonce de l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, le secrétaire général du mouvement En Marche! a directement appelé à se tourner vers les élections législatives et a précisé que le nom du premier ministre serait connu d'ici une semaine.

Le secrétaire général d'En Marche! Richard Ferrand a estimé dimanche que "la moitié du chemin" avait été faite après la victoire d'Emmanuel Macron à la présidentielle, appelant à se tourner pour la seconde étape vers les élections législatives.

"Constituer une majorité". "Ce soir, avec l'élection ample d'Emmanuel Macron, la moitié du chemin a été faite, dans le sens que c'est la première étape du déblocage de notre société", a déclaré Richard Ferrand sur TF1. Mais "pour que l'on puisse agir, il va falloir que l'on puisse constituer une majorité à l'Assemblée nationale"", a-t-il ajouté, en précisant la bannière sous laquelle les candidats aux législatives du mouvement allaient se présenter : "La République En Marche". Selon le député du Finistère, "tout reste à faire" même si "la démarche d'Emmanuel Macron, entamée voilà plus d'un an, a rencontré les faveurs des Français, et de façon extrêmement ample". "Le chantier du rassemblement des Françaises et des Français va s'ouvrir très rapidement et ce sera la première tâche à laquelle le président Macron va vouloir s'atteler", a conclu Richard Ferrand.

Le Premier ministre sera connu dans une semaine. Il faudra "attendre une semaine" pour savoir qui sera le Premier ministre que choisira Emmanuel Macron, a précisé Richard Ferrand. "Il avait dit (qu'il l'annoncerait) aussitôt installé, il vous faudra attendre une semaine", a-t-il Ferrand sur TF1, ajoutant que cette semaine, le mouvement présentera "les candidates et les candidats qui iront former la future majorité parlementaire à l'Assemblée nationale".

Le résultatEmmanuel Macron a été élu dimanche président de la République en battant largement la candidate d'extrême droite Marine Le Pen, lors d'un second tour marqué par une forte abstention. Emmanuel Macron a obtenu entre 65 et 66,1% des voix face à Marine Le Pen (33,9% à 35%), selon les premières estimations disponibles dimanche soir. Le second tour a été marqué par la plus forte abstention depuis 1969, qui devrait selon les sondeurs dépasser les 25%. Contrairement à 2002 où la présence du Front national avait mobilisé, la participation recule nettement par rapport au 1er tour (22,23%).