"Nous allons accélérer le processus pour que toute la loi Macron soit en application très vite", a assuré Richard Ferrand au micro de Jean-Pierre Elkabbach, mardi sur Europe 1. Le député PS du Finistère préside la mission de suivi de l’application de la loi Macron, dont la récente mise en place a été révélée par Europe 1. "Avant la fin de l'année, plus de 80% de cette loi sera en vigueur, et vous l'avez déjà remarqué, les cars Macron roulent !", a-t-il expliqué. Son objectif : que l'intégralité de la loi soit appliquée "avant le printemps".
"Le débat est clos". "Il y a toujours des lenteurs dans l'application de la loi", a déploré Richard Ferrand. "Nous voulons booster les choses". Pour lui, "le débat est clos. Maintenant il faut veiller à ce que toutes les dispositions s'appliquent le plus vite possible". Le député a qualifié sa mission de "sentinelle active".
Richard Ferrand a récapitulé l'entrée en vigueur des différentes dispositions de la loi Macron. Les décrets sur le travail du dimanche "ont été publiés le 26 septembre", a-t-il indiqué, ajoutant : "le débat est clos". Sur la libéralisation du secteurs des autocars, "depuis la promulgation de la loi, c'est à peu près 20 emplois par jour", c'est à dire à peu près 1.500", a-t-il affirmé. "On en attend rapidement le double. A la fin, on devrait atteindre 3.000 emplois créés sur ces lignes interrégionales". Les décrets sur l'installation et les tarifs des professions libérales sont prévus pour le 1er février, a indiqué Richard Ferrand, tout comme les textes sur la réforme du permis de conduire.
"Taper sur Emmanuel Macron, c'est taper sur le président de la République". Richard Ferrand a pris la défense d'Emmanuel Macron, très critiqué ces dernières semaines au sein du PS, y compris par le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis. "Taper sur Emmanuel Macron, c'est taper sur le président de la République. C'est parfaitement inutile, surtout lorsqu'on dit vouloir l'unité", a rétorqué le député. "Emmanuel Macron incarne le mouvement, la réforme, qui est un élément stratégique de la politique voulue par le président de la République".
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