Rodéos urbains : «Il faut avoir la main ferme», insiste le député Renaissance Karl Olive

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Ophélie Artaud

Depuis le drame de Pontoise, où deux enfants ont été renversés dans un rodéo urbain, des mesures ont été annoncées par le ministre de l'Intérieur pour lutter contre le problème, en réalisant notamment plus de contrôles de police. Karl Olive, député Renaissance des Yvelines, est revenu sur la question ce vendredi matin sur Europe 1.

La semaine dernière, deux enfants ont été grièvement blessés à Pontoise , dans le Val-d'Oise, après avoir été renversé par un motocross qui participait à un rodéo urbain . Le motard, âgé de 18 ans, avait le lendemain reconnu les faits avant d'être mis en examen et placé en détention . Depuis, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé un renforcement des contrôles de police. Invité ce vendredi matin sur Europe 1, le député Renaissance des Yvelines Karl Olive, est revenu sur la question au micro de Lionel Gougelot. Il souhaite notamment que soit mis en place un "délit de complicité".

"Il faut assécher les rodéos sauvages sur le domaine public"

"Il faut assécher les motocross, les rodéos sauvages sur le domaine public", a insisté le député sur Europe 1. Selon lui, "il y a plusieurs outils pour cela. L'un d'entre eux serait d'arrêter de vendre des motocross à des particuliers qui ne sont pas habilités à pouvoir en faire. Normalement, ils ne peuvent pas être vendus à des particuliers qui ne sont pas affiliés à une association sportive", a souligné Karl Olive.

 

Pour le député, la solution serait de mettre en place un "délit de complicité". "Il faut avoir la main ferme. On parle souvent de présomption d'innocence. Le délit de complicité concerne celui qui va faire croire qu'il a prêté sa moto et ne savait pas que son ami allait faire du rodéo. Il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles. Systématiquement, ce délit de complicité doit entrainer la destruction de la moto", insiste-t-il. Enfin, selon lui, "il faut aussi pouvoir user de la vidéo protection, ce que de nombreuses villes font déjà, et protéger nos policiers qui n'osent pas trop agir, et nous n'allons certainement pas les envoyer au casse-pipe. Il faut la main ferme et faire en sorte d'assécher le marché des motos sur le domaine public", a-t-il conclu.