Après Jean-Yves Le Drian, Ségolène Royal ? La ministre de l'Environnement, interrogée sur un éventuel soutien à Emmanuel Macron dans l'élection présidentielle, freine. "Il ne faudrait pas qu'au feuilleton des affaires succède un feuilleton des ralliements", a-t-elle estimé dimanche sur LCI. Je ne participerai pas à ce feuilleton", a-t-elle insisté, ajoutant : "Ma conception de la politique, ce n'est pas de soutenir untel ou untel".
"Où est le débat d'idées ?" interroge celle qui s'est présentée en 2007 avant de briguer, en vain, l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2012. "Les Français aujourd'hui n'obéissent plus aux ordres de vote. Il faut faire attention, les candidats doivent aujourd'hui se préoccuper du fond des sujets, de la façon dont on peut encourager les citoyens à venir voter, car le plus grand risque aujourd'hui c'est l'abstention."