Tombée sous la barre de 10% dans les sondages, Valérie Pécresse s'est présentée dimanche comme la seule candidate de droite, dans un meeting où elle a appelé les électeurs à "renverser la table" d'ici le premier tour de la présidentielle.
"Je ne suis pas la candidate du verbe"
Valérie Pécresse s'est montrée beaucoup plus à l’aise et naturelle qu’au Zénith, malgré toujours quelques envolées légèrement surjouées. Mais la candidate a indéniablement progressé, elle s’exprime cette fois non plus seule sur scène, mais au milieu des Jeunes Républicains, et domine davantage la salle.
Valérie Pécresse cultive l’image d’une femme qui préfère agir plutôt que séduire : "Je ne suis pas la candidate du verbe. Je veux être la candidate de l’action réelle, celle qui change la vie des Français", clame-t-elle.
Nicolas Sarkozy hué
Un discours de trois quarts d’heure, devant tous les ténors de la droite. Tous sauf... Nicolas Sarkozy, qui avait décliné l’invitation. L’ancien président et fondateur des Républicains, a même été hué par la salle, à l’évocation de son nom lors des prises de parole qui ont précédé le discours.
Des sifflets qui interpellent forcément, au regard de l’extrême popularité qui fut celle de Nicolas Sarkozy chez les militants LR, mais qui traduisent leur amertume face au silence de l’ancien président, et même à ses critiques acerbes envers Valérie Pécresse dans cette campagne.