Nicolas Sarkozy a ironisé vendredi en réunion publique à Belfort sur "les conséquences" du changement climatique, au lendemain du deuxième débat de la primaire de la droite et du centre. "Il y a maintenant une 'Jungle' à Calais", s'est il exclamé, en référence au nom officieux du camp qui a abrité plusieurs milliers de migrants. "Le changement climatique a eu des conséquences, il y a maintenant une 'Jungle' à Calais", s'est amusé Nicolas Sarkozy, ce qui a fait rire quelques supporters, devant une "Maison du peuple" pleine.
Ironique sur le camp de migrants à Paris. L'ancien président de la République s'était fait reprocher en septembre par plusieurs de ses adversaires à la primaire de la droite d'avoir relativisé le rôle de l'activité humaine dans le réchauffement climatique. Ils ont évacué la 'Jungle'. Qu'ont-ils promis pour cette évacuation ? Je ne comprends pas", a poursuivi Nicolas Sarkozy, au sujet de ce camp démantelé fin octobre.
Revenant sur le démantèlement à Paris vendredi matin d'un camp, l'ancien chef de l'Etat s'est interrogé : "il y avait 3.000 étrangers en situation irrégulière sous le métro. C'est ça la République française ?". "On va mettre des Calais partout en France, on va leur promettre des papiers, et les mêmes causes produisant les mêmes effets, on va retrouver une nouvelle 'Jungle'", a encore pronostiqué celui qui entend faire mentir les sondages pour battre Alain Juppé les 20 et 27 novembre.