Interrogé par un auditeur d'Europe matin, Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi que les entreprises doivent pouvoir choisir de rester ou non dans les 35 heures. Trente-cinq, 36 ou 38 heures : cette décision sera du ressort des entreprises et toutes les heures devront être payées aux salariés, a estimé l'ancien chef de l'Etat.
Dialogue interne plutôt qu'accord de branches. Il a également donné sa vision du dialogue social : selon lui, les accords internes dans les entreprises doivent être privilégiés par rapport aux accords de branches, jugés plus contraignants. Avant d'ajouter que si aucun accord n'est trouvé avec les syndicats au cours d'une négociation, un référendum doit être mené auprès des salariés.
Réfléchir au rétablissement des heures supplémentaires défiscalisées. Nicolas Sarkozy n'a pas pris de position ferme au sujet du rétablissement des heures supplémentaires défiscalisées : il faudra y réfléchir "en fonction des comptes", a-t-il jugé. Il avait proposé de les réintroduire dans une tribune publiée dans le Figaro en mars 2015.