Comme Alain Juppé, Nicolas Sarkozy a fait partie des "chouchous" de Jacques Chirac. "Il était dans la famille", rappelle Franz-Olivier Giesbert, invité du Club de la presse lundi sur Europe 1 pour la sortie de son livre Chirac, une vie. Puis le "chouchou" a "trahi" le mentor, en soutenant Édouard Balladur dans la campagne présidentielle de 1995.
Chirac et "le Nain". Pour Giesbert, beaucoup plus tendre avec Chirac que Sarkozy, pas de doute : "C'était une trahison programmée depuis longtemps parce qu'ils pensaient, et c'est leur erreur, que l'autre était un pauvre con et que c'était leur heure." Depuis, les deux hommes sont irréconciliables.
Contrairement à sa femme Bernadette, "Jacques Chirac n'a jamais pardonné à Nicolas Sarkozy, même aujourd'hui", appuie FOG. "Tout le monde sait comment Chirac en parle", poursuit l'éditorialiste, selon qui le président retiré de la vie politique n'a aujourd'hui qu'un nom pour faire référence à son successeur : "le Nain".