Dix jours après l'accord historique sur le climat, signé par les 195 pays participants, Ségolène Royal, présidente des Trophées Europe 1 de l'environnement, a souligné les changements concrets qui allaient désormais s'opérer. "L'accord est signé pour 2020, mais il y aura des mesures prises tout de suite", a-t-elle déclaré. Très fière, Ségolène Royal a souligné que la France était "le seul pays au monde à avoir déjà inscrit dans la loi nos engagements internationaux", faisant ainsi référence à sa loi sur la transition énergétique.
Les transports, axe majeur. La ministre de l'Ecologie s'est réjoui de la coalition de plusieurs grandes entreprises prêtes à employer les énergies renouvelables pour leurs productions, ainsi que sur les engagements sur le prix du carbone. Ségolène Royal a également noté la résolution à favoriser le transport propre, entendue par les gros pollueurs comme les pays émergents. En France, l'objectif est de passer à "20% de voitures électriques" d'ici 2030. La ministre a pointé la nécessité de "neutraliser l'avantage fiscal donné au diesel". "La vraie révolution, c'est la voiture électrique et la voiture à hydrogène", a martelé Ségolène Royal, précisant qu'elle avait d'ores et déjà lancé "un appel à projet pour construire une voiture électrique à moins de 7.000 euros".
Sur Notre-Dame-des-Landes. La ministre de l'Ecologie, que l'on sait opposée à la construction de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, a estimé que "les choses devaient être remises à plat" avec l'élection du nouveau président de région, Bruno Retailleau (Liste Union de la droite). "Ce que je trouve désolant, ce sont les conflits qui se figent, s’exacerbent, créent de la violence. Il faut faire confiance à l’intelligence citoyenne", a expliqué Ségolène Royal.