Hospitalisé pour une "fièvre persistante" depuis le 25 septembre, Jean-Marie Le Pen serait dans un état critique, à en croire son avocat, dont les propos ont été rapportés mercredi sur Twitter par un journaliste de France Culture.
Mais vendredi matin, au micro d'Audrey Crespo-Mara, David Rachline, membre exécutif du bureau du Rassemblement national, s'est voulu rassurant. "Je crois qu'il va bientôt sortir de l'hôpital. Il a été un petit peu fatigué, mais on a des nouvelles plutôt positives", a déclaré le maire de Fréjus sur Europe 1.
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Absent lors de son procès. Mercredi, le fondateur du Front national, âgé de 90 ans, n'a pu assister au procès qui lui est intenté pour ses propos tenus en 2016 envers les homosexuels, parmi lesquels le policier tué dans l'attentat des Champs-Élysées en 2017, Xavier Jugelé. Durant l'audience, l'avocat du "menhir" aurait justifié son absence en déclarant que son client serait "agonisant sur son lit d'hôpital" et que "ses jours étaient comptés".
Une rumeur démentie par Marine Le Pen. Sa fille, Marine Le Pen, a démenti l'information le soir-même sur le plateau de Punchline sur CNews. "Je rassure ceux qui nous écoutent, Jean-Marie Le Pen va rentrer chez lui. Quant à ceux qui se réjouissent de sa possible mort prochaine, ça en dit plus long sur eux que sur celui dont ils souhaitent la mort", a-t-elle déclaré.
"Je rassure ceux qui nous écoutent, Jean-Marie Le Pen va rentrer chez lui. Quant à ceux qui se réjouissent de sa possible mort prochaine, ça en dit plus long sur eux que sur celui dont ils souhaitent la mort." @CNEWS
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 3 octobre 2018
C'est à la parole de la présidente du Rassemblement national que David Rachline préfère se vouer. "J'ai écouté Marine Le Pen sur une autre antenne il y a quelques heures, qui avait des nouvelles plutôt positives. Donc je me fie plutôt à elle."
"Une interprétation délirante". Mercredi soir, contacté par BFMTV, le proche conseiller de Jean-Marie Le Pen, Lorrain de Saint-Afrique, également présent au tribunal, avait fait savoir que le tweet alarmiste était une "interprétation délirante d'un propos d'audience mal compris".