La publication du rapport parlementaire sur le service national universel, initialement prévue mercredi prochain, a été "reportée à une date ultérieure", a indiqué l'Assemblée nationale vendredi.
Trois ministères concernés. La mission d'information de la commission Défense de l'Assemblée nationale devait formuler la semaine prochaine des propositions sur cette promesse de campagne d'Emmanuel Macron, futur passage obligé des jeunes - durée, vie en communauté ou non, modules... - dont les contours restent encore flous. Le Sénat travaille également sur le sujet, qui concerne le ministère des Armées tout comme le ministère de l'Éducation.
Une question de moyens. La faisabilité d'un projet de service national universel est mise en doute en raison de son coût, que le candidat Macron avait lui-même estimé entre deux et trois milliards d'euros par an, et des moyens des armées qui ne sont plus adaptés pour accueillir 600.000 jeunes par an.
Un service national "mené à son terme". Lors de ses vœux aux Armées vendredi dernier à Toulon, le président avait toutefois assuré que le projet d'un service national "sera mené à son terme" et qu'il "sera conduit par l'ensemble des ministères concernés, et pas simplement par le ministère des Armées" avec "un financement ad hoc qui ne viendra en rien impacter la loi de programmation militaire" 2019-2025 qui doit être présentée début février en conseil des ministres.