L'ancien président François Hollande, venu vendredi à Arles, dans les Bouches-du-Rhône, pour parler de sa fondation La France s'engage, a estimé auprès de la presse qui l'interrogeait sur son bilan que le "temps de la récolte arriv(ait)", au cours d'un bref point presse à la mairie d'Arles.
"Être utile en aidant les autres". "J'avais encore sous les yeux des statistiques sur les créations d'emplois au cours du premier semestre, je laisse une situation qui, je crois, peut être utile à mon successeur" Emmanuel Macron, a-t-il poursuivi, en se gardant de tout autre commentaire politique. Interrogé sur sa fondation, dont il prendra la présidence en septembre, François Hollande a affirmé vouloir "être utile en aidant les autres".
"Depuis que je suis sorti de l'Élysée, j'ai voulu à travers une fondation susciter des vocations pour l'engagement, pour l'initiative, et faire qu'un certain nombre de projets qui peuvent avoir des difficultés à émerger mais qui ont des impacts sociaux, culturels, puissent être soutenus financièrement, humainement", a-t-il souligné.
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Premier discours public vendredi soir. "Vous me demandez ce que peut faire aussi un ancien président, c'est aussi à l'échelle internationale continuer à porter son expérience, pouvoir, notamment sur les questions dont j'ai eu la charge, je pense au Moyen-Orient, à l'Afrique, pouvoir justement permettre -je pense à l'Irak en ce moment- des solutions qui permettent de rassembler, d'installer une paix durable", a-t-il ajouté. L'ex-chef de l'État prononcera dans la soirée son premier discours public depuis le 14 mai, dans le cadre du sommet des "Napoléons", un réseau d'acteurs de l'innovation.