Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d'avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de l'agresser sexuellement, a indiqué mercredi au président de la chambre haute qu'il ne siègerait "plus jusqu'à nouvel ordre". Il occupait le poste de Secrétaire du Sénat ainsi que celui de vice-président de la commission des Affaires étrangères.
Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d'avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de l'agresser sexuellement, a indiqué mercredi au président de la chambre haute qu'il ne siègerait "plus jusqu'à nouvel ordre", acceptant de "se mettre en retrait de ses fonctions" exécutives, a affirmé l'entourage de Gérard Larcher à l'AFP.
>> LIRE AUSSI - Joël Guerriau mis en examen : la députée Josso, qui accuse le sénateur de l'avoir droguée, a «cru mourir»
"Gérard Larcher lui a demandé de démissionner de son mandat, mais n'a pas reçu de réponse" à ce sujet, a poursuivi l'entourage du président du Sénat. Joël Guerriau, interrogé mardi au tribunal de Paris dans cette affaire, occupait le poste de Secrétaire du Sénat ainsi que celui de vice-président de la commission des Affaires étrangères, fonctions pour lesquelles il a accepté de se mettre en retrait.
Le sénateur veut "préserver la sérénité" du Sénat
Le sénateur Joël Guerriau a affirmé mercredi dans un communiqué à l'AFP qu'il "contest(ait) les faits" mais tenait à "préserver la sérénité" du Sénat en se mettant "en retrait de la participation aux travaux parlementaires".
"A la demande du président Larcher, je démissionne ce jour de la vice-présidence de la commission des Affaires étrangères et de la Défense et me mets en retrait de la participation aux travaux parlementaires au Sénat", a écrit le sénateur mis en examen dans un communiqué, où il dit "regretter le non-respect des grands principes de la République tels que la présomption d'innocence".