Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a décidé jeudi soir de saisir la Commission des conflits du parti pour étudier le cas des élus apportant leur soutien à un autre candidat à la présidentielle que Benoît Hamon, a annoncé une porte-parole.
Cette décision est une "mesure exceptionnelle" en pleine campagne, et illustre "une volonté d'apaisement" afin "qu'on arrête de parler de quelle tête il faut couper", a indiqué la porte-parole Corinne Narassiguin, à l'issue d'un bureau national réunissant les cadres du parti.
Pas de remise en question des investitures pour l'instant. Elle a toutefois précisé lors d'un point de presse que la Commission des conflits, qui peut décider une suspension, exclusion ou autre réprimande, était "maître de son calendrier" et n'était pas compétente en matière d'investitures pour les législatives.
Concrètement, un élu PS ayant affiché son soutien à Emmanuel Macron -à l'exception de ceux lui ayant apporté leur parrainage ou ayant adhéré à son mouvement- pourra donc conserver son investiture pour l'heure.