Suppressions de postes au ministère des Sports : "une base de discussion", assure Griveaux

"Il y a un échange, il y a des positions qui peuvent bouger", a commenté Benjamin Griveaux (photo d'archives).
"Il y a un échange, il y a des positions qui peuvent bouger", a commenté Benjamin Griveaux (photo d'archives). © LUDOVIC MARIN / AFP
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Europe1.fr avec AFP
Le chiffre de 1.600 suppressions de postes, avancé dans une lettre de cadrage à Matignon, est susceptible d'évoluer d'ici la fin du mois, a précisé le porte-parole du gouvernement, dimanche. 

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a affirmé dimanche que le chiffre de 1.600 suppressions de postes au ministère des Sports, avancé dans une lettre de cadrage de Matignon, était à ce stade "une base de discussion", qui donnera lieu à "un échange".

"Les choses se stabiliseront". "C'est une base de discussion, à l'évidence, et après c'est dans la discussion qui se fera avec le Premier ministre que les choses se stabiliseront", a déclaré Benjamin Griveaux lors de l'émission BFM Politique (BFMTV, Le Parisien), rappelant que le projet de loi de finances "complet" serait présenté "à la fin du mois".

La nouvelle ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a promis dimanche de chercher d'autres solutions après la publication, qu'elle a jugée "très brutale", de la lettre de cadrage de Matignon qui demande de supprimer 1.600 postes dans son ministère.

Maracineanu "connaît bien le milieu du sport". "On n'est pas dans des décisions qui viennent d'en haut et que les ministres appliquent de manière uniforme, il y a un échange, il y a des positions qui peuvent bouger", a affirmé Benjamin Griveaux. "On a fait le choix d'avoir des ministres qui viennent de la société civile (...) Nous, on assume d'avoir des gens qui connaissent les dossiers, qui connaissent la réalité du terrain et donc je pense qu'ils prendront les meilleurs arbitrages", a-t-il poursuivi.

"Ce que j'entends de la réaction de Roxana Maracineanu, c'est que d'abord elle connaît bien le milieu du sport et on sait que sans doute le sport français a besoin d'avoir des décisions qui sont prises au plus près du terrain et peut-être un peu moins dans des administrations centrales à Paris", a encore déclaré le porte-parole du gouvernement.