En 2016, un agriculteur sur deux a gagné moins de 350 euros par mois. Une situation catastrophique à laquelle Stéphane Travert a affirmé s’être attaqué lundi sur Europe 1, notamment, via les états généraux de l’alimentation. "Nous avons mis en place des ateliers où il ne s’agit pas de poser des constats, mais que chacun puisse prendre ses responsabilités", a assuré le ministre de l’Agriculture.
"Que le triptyque distributeur-transformateur producteur puisse bien fonctionner". Les enjeux ? "Comment faire pour que la valeur ajoutée soit mieux répartie, mais aussi comment créer de la valeur. Comment nous allons faire monter en gamme les produits, pour que le producteur ne soit pas toujours celui qui est laissé sur le côté. Pour que le triptyque distributeur-transformateur producteur puisse bien fonctionner", a énuméré Stéphane Travert. "Nous allons renforcer les associations des producteurs pour qu’ils puissent récolter les véritables fruits de leur travail", a notamment annoncé le ministre.
"Le juste prix, c’est celui qui rémunère l’agriculteur". "Le juste prix, ce n’est pas forcément le prix bas. Le juste prix, c’est celui qui rémunère l’agriculteur. Nous avons des solutions, à travers l’investissement et l’innovation, la prévention des risques, le droit à l’erreur, a encore affirmé Stéphane Travert. "Et que les distributeurs et les transformateurs puissent aussi faire en sorte que dans les discussions, nous puissions trouver les moyens, la contrainte suffisante pour faire en sorte que les agriculteurs soient mieux rémunérés", a-t-il insisté.