L'ancienne ministre de l'Écologie, Ségolène Royal a qualifié mercredi la tribune d'Emmanuel Macron sur l'Europe de "texte à la fois bienvenu, rassembleur et imaginatif".
Ségolène Royal, ancienne ministre de l'Écologie, a salué mercredi la tribune d'Emmanuel Macron sur l'Europe, un "texte à la fois bienvenu, rassembleur et imaginatif", sans se prononcer sur un possible ralliement derrière la liste de la majorité pour les européennes.
Une tribune saluée. La tribune appelant à une "renaissance européenne" diffusée lundi dans les 28 pays membres répond à une "exigence intellectuelle tout en mettant sur la table des outils", s'est réjouie sur France 2 Ségolène Royal. L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007 avait finalement renoncé en janvier à être candidate aux européennes, le rassemblement de la gauche et des écologistes, au-delà du seul PS, n'ayant pas été possible. "Dans ce contexte actuel, la voix de Macron est la seule à reprendre le flambeau du leadership européen", a-t-elle ajouté, tout en saluant que Macron ait écrit cette tribune "en tant que chef d'État et pas en chef de parti".
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Une banque pour le climat pour sortir de "l'écologie punitive". Aujourd'hui, il y a une "grande inquiétude par rapport à l'avenir de l'Europe" a indiqué l'ancienne ministre de l'Écologie, qui approuve la proposition d'Emmanuel Macron de créer une banque pour le climat, qui va "permettre de financer la transition écologique sans faire d'impôt et de taxes", ainsi "on sort de l'écologie punitive".
"Je reprends ma liberté". Interrogée sur un éventuel ralliement à la liste de la majorité pour les élections européennes, Ségolène Royal a répondu "on verra comment cela peut se passer", tout en assurant ensuite qu'elle ne se "situ[ait] pas dans la campagne électorale" et "dans cet engagement partisan", à la différence de Jean-Pierre Raffarin qui a affiché lundi son soutien à Macron pour les européennes. "Je reprends ma liberté de ne pas être candidate (...) je ne serai pas sur une liste", avait annoncé en janvier Ségolène Royal après avoir indiqué à l'automne réfléchir à mener une liste rassemblant au-delà du PS.