Le président français François Hollande a mis en garde vendredi à Bratislava contre le risque de "dislocation ou de dilution" de l'Europe et a réclamé une "impulsion nouvelle" pour sauver le projet européen.
Hollande veut une "impulsion nouvelle". "Chacun connaît la situation : le Royaume-Uni a décidé de sortir. Il y a des interrogations sur l'avenir de l'Europe. Alors, soit c'est la dislocation, soit c'est la dilution, soit c'est au contraire la volonté commune de donner un projet à l'Europe. C'est ce que j'appelle la nouvelle impulsion", a averti le président français à son arrivée au sommet des 27 post-Brexit dans la capitale slovaque.
Trois priorités : sécurité, avenir, investissements. François Hollande a rappelé les "trois priorités" de ce nouvel élan : la sécurité, notamment en renforçant "la protection des frontières", "la préparation de l'avenir", avec des investissements en particulier "dans le numérique, la transition énergétique" et la jeunesse.
"Il doit y avoir une feuille de route et un agenda". "C'est ce que j'appelle le plan de Bratislava : il doit y avoir une feuille de route et un agenda", a plaidé le chef de l'Etat français soulignant que "la France et l'Allemagne ont forcément un message fort à délivrer". Arrivée peu auparavant, la chancelière allemande a estimé que l'Union européenne était dans une "situation critique".