Pour Claude Malhuret, Marine Le Pen n'est ni plus ni moins qu'une complice de Vladimir Poutine, responsable de l'invasion russe en Ukraine. La candidate du Rassemblement national est la "complice d'un criminel contre l'humanité" selon le sénateur de l'Allier.
"En ce qui concerne les crimes de guerre, plus personne n’a de doute maintenant. Elle a donc été obligée, à la différence de Zemmour, de dire du bout des lèvres qu’elle condamne l’invasion. Mais par derrière et en vrai, elle ne condamne rien du tout", a estimé le proche d'Edouard Philippe.
Une tentative de rapprochement qui passe mal
La candidate a indiqué lors de sa conférence de presse de l'entre-deux-tours vouloir sortir du commandement intégré de l'Otan et organiser un "rapprochement stratégique" avec la Russie. "Elle n’a pas changé d’avis une seule fois et continue de soutenir Poutine. Vous appelez ça comment ? C’est pire que d’être un caniche ou un paillasson, pour moi c’est être complice", a violemment taclé Claude Malhuret au micro d'Europe 1.
L'attitude des Européens envers Poutine "n'est pas assez ferme"
Du fait de la position d’Emmanuel Macron, président en titre de l’Union européenne, le président-candidat a une stratégie de "discussion" avec Vladimir Poutine. "Je pense que cette attitude, l’attitude des Européens, n’est pas assez ferme envers Poutine. Qui peut penser aujourd’hui que cela va bien se terminer ?", s'inquiète-t-il.
Selon le sénateur, si les discussions restent indispensables pour résoudre le conflit, il ne faut pas oublier la guerre épouvantable qui se joue. Il appelle à appeler un chat, un chat. "Et donc il faut appeler un criminel de guerre, un criminel de guerre et un crime contre l’humanité, un crime contre l’humanité", a-t-il insisté.