Marion Maréchal, du parti Reconquête!, a refusé mercredi de condamner les violences de l'ultradroite le week-end dernier, commises selon elle par quelques "zozos" qui ne vont "pas faire trembler la France". "Cette course à l'échalote des condamnations participe d'un récit de diversion grossier qui conclut que la véritable menace pour la France ne serait pas la mort d'un jeune homme de 16 ans (…) mais une soi-disant menace de la 'gigadroite'", a déclaré sur RTL la candidate d'extrême droite aux européennes.
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Dissolution de trois groupuscules d'ultradroite
"Ce sont des zozos. D'ailleurs, cette manifestation stupide n'a abouti à aucune violence réelle (…) C'est pas ça qui va faire trembler la France quand même", a assuré la tête de liste Reconquête. Le week-end dernier, une centaine de militants d'ultradroite venus de différentes villes ont défilé cagoulés dans les rues de Romans-sur-Isère dans le but d'en "découdre" avec les jeunes du quartier de la Monnaie, d'où sont issus plusieurs des mis en cause dans la mort du jeune Thomas, poignardé lors d'une fête de village à Crépol dans la Drôme.
Ils ont été bloqués par les forces de l'ordre, avec lesquelles ils se sont longuement affrontés. Lundi, six personnes ont été condamnées en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Valence à des peines de six à dix mois de prison ferme. Gérald Darmanin a annoncé mardi qu'il demanderait la dissolution de trois groupuscules d'ultradroite.