Après un mois passé à Matignon, la cote de Jean Castex est plutôt bonne selon les sondages d'opinion. Entre la nécessité de se démarquer de son prédécesseur et celle de se défaire de son image de simple collaborateur, le Premier ministre a su tirer son épingle du jeu. Europe 1 dresse le bilan de ses 30 premiers jours.
Jean Castex ne devrait pas prendre beaucoup de vacances cet été. Il se rend ce lundi dans le Nord où il doit notamment visiter l’Agence régionale de Santé, dans le cadre de la lutte contre l'épîdémie de coronavirus. Un mois après son arrivée à la tête du gouvernement, le Premier ministre a l'air bien dans ses baskets.
L'entrée réussie à Matignon de cet ancien conseiller ministériel est d’abord due à son style. L’ancien maire de Prades est parvenu à se démarquer de son prédécesseur. "Il fallait qu’il soit dissonant avec Edouard Philippe, c’est réussi", constate un membre du gouvernement. De plus, le Premier ministre s’est très vite détaché de l’image de simple collaborateur d’Emmanuel Macron. "Il impose certains choix, il apparaît même parfois plus rigide qu’Edouard Philippe", glisse un conseiller.
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Une vingtaine de déplacements en un mois
Jean Castex s'est surtout distingué par sa présence sur le terrain. Il compte déjà une vingtaine de déplacements en un mois, et cela devrait continuer tout le mois d’août. "Il aime ça", dit-on a Matignon. Entre résurgence du coronavirus, crise économique et faits divers, il entend se montrer partout. Deux déplacements sont déjà à son agenda cette semaine. Un cadre de la majorité met néanmoins en garde contre un risque d'omniprésence : "Communiquer c’est bien, mais on ne gardera pas la confiance sans résultats."