Le Nouveau Front populaire, arrivé en tête des élections législatives, mais sans la majorité absolue, se réunit pour définir qui sera le Premier ministre. Pendant ce temps, le camp présidentiel cherche à nouer des alliances. Léon Deffontaines, porte-parole du PCF, estime que les "Français ne comprendraient pas" si le Premier ministre n'était pas du NFP.
Au lendemain des résultats des élections législatives, Gabriel Attal a donné sa démission au président de la République, qu'il a refusé "pour le moment". Les chefs des partis de l'alliance de gauche sont réunis pour s'accorder sur le nom de celui qu'Emmanuel Macron devrait nommer à Matignon. Mais pendant ce temps, le camp présidentiel tente de nouer des alliances afin d'être plus nombreux que le NFP.
Invité de Pierre de Vilno, Léon Deffontaines estime que si Emmanuel Macron nommait un Premier ministre "issu de ses rangs ou des Républicains, les Français ne comprendraient pas et il y aurait une colère profonde". Le porte-parole du PCF affirme que par le vote, les Français ont montré qu'ils "ne veulent plus de la politique libérale qu'il a menée depuis qu'il est arrivé à la tête de l'État". Selon lui, ils désirent une politique qui agit "en priorité" sur la "question du pouvoir d'achat" raison pour laquelle ils ont mis "le Nouveau Front populaire doit gouverner".