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Antoine Cuny-Le Callet , modifié à
Invité jeudi au micro d'Europe 1, le député de Paris et porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale Sylvain Maillard s'est exprimé après la diffusion d'une photo du Président avec un t-shirt contre les violences policières. Ce t-shirt lui avait été offert par des dessinateurs au festival de la BD d'Angoulême.
INTERVIEW

La photo d'Emmanuel Macron au salon de la BD d'Angoulême, où il pose avec le dessinateur Jul qui lui a offert un t-shirt dénonçant les violences policières, a fait beaucoup parler. Le t-shirt présentait l'inscription "LBD 2020" avec un chat éborgné. Invité jeudi au micro d'Europe 1, le député de Paris et porte parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale Sylvain Maillard a jugé que la photo ne devait pas donner lieu à une quelconque polémique.

 

"C’est le festival de la BD, c'est le lieu de l’impertinence", a déclaré Sylvain Maillard. "Au festival d'Angoulême, on peut tout dire." Le député rapporte d'ailleurs une conversation "politique" entre le Président et les dessinateurs au sujet de l'usage des lanceurs de balles de défense. Selon lui, cela constitue la preuve que ce salon est avant tout un espace de discussion et de liberté d'expression.

Le Président critiqué à gauche comme à droite

L'argument n'a pas franchement convaincu les représentants de l'opposition de tout bord. A droite, Eric Ciotti a dénoncé un outil de propagande anti-police n'ayant rien à faire entre les mains du chef de l'Etat. A gauche, Jean-Luc Mélenchon a quant à lui accusé le Président de banaliser les violences policières. 

Au micro d'Europe 1, le député LREM de Paris a surtout réagi à cette seconde critique. "La majorité récuse le terme de violences policières", s'est-il exclamé. "Les policiers font leur travail et le font bien. Moi qui suis député de Paris, depuis plus d’un an je vois les policiers faire en sorte que l’ordre soit restauré." Faisant référence aux violences qui ont accompagné les manifestations contre la réforme des retraite et celles des gilets jaunes, il a affirmé que des "choses graves" s'étaient produites et qu'elles seraient "sanctionnées par la justice".