Une primaire à gauche ? Cambadélis ne ferme pas la porte

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L.H. avec AFP
SUSPENSE - Une primaire à gauche pour la présidentielle de 2017 "reste une possibilité", a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste.

La question refait régulièrement surface à l'aile gauche du PS : faut-il organiser une primaire pour désigner le candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2017 ? Jean-Christophe Cambadélis, élu premier secrétaire du PS par les militants, ne dit pas non. Il a annoncé vendredi que cette question serait tranchée "à l'automne 2016".

La primaire "reste une possibilité". La primaire de désignation du candidat pour l'élection présidentielle de 2017 "ne figure pas dans la motion (majoritaire, NDLR), mais elle reste une possibilité. Nous avons les mains libres, il y aura un conseil national à l'automne 2016 pour trancher cette décision", explique Jean-Christophe Cambadélis dans Le Monde.

Les statuts du PS prévoient pour l'heure le "principe" de "primaires citoyennes" pour la désignation du candidat à l'Elysée. "Nous devons nous demander ce qui est le plus efficace pour notre candidat. Est-ce de passer ou non par une primaire si c'est le président de la République qui se présente, ce que j'appelle de mes voeux ?", a-t-il développé.

Il veut "une grande alliance populaire". Jean-Christophe Cambadélis souhaite également "commencer un processus de rassemblement qui débutera par l'université d'été de La Rochelle, en août. Nous proposerons à nos partenaires de la coorganiser. Cela s'adressera aux écologistes, aux radicaux, au MRC et aux communistes, même si je ne pense pas que ces derniers acceptent".

Ensuite, "nous créerons des collectifs départementaux pour poursuivre le débat. L'objectif est de dépasser le PS et les partis par un mouvement de la base pour faire une grande alliance populaire. Nous organiserons une convention en novembre 2016 de cette alliance populaire qui adoptera un schéma directeur, pour la prochaine présidentielle", veut croire Jean-Christophe Cambadélis. Le premier secrétaire du PS, élu jeudi avec plus de 70% des voix, entend par ailleurs mettre en place une direction "paritaire et aux couleurs de la France".