Que les étudiants se rassurent, il n'y aura pas d'augmentation des droits d'inscription à la fac cette année. Selon les informations d'Europe 1, le gouvernement a choisi d'écarter cette piste. Thierry Mandon, le secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur, envisage une autre solution pour augmenter les ressources des universités : leur confier dès la rentrée 2016 une partie de la formation professionnelle… et le budget qui va avec.
1,6 milliard d'euros en plus. Le constat est simple : les universités ont les enseignants, les locaux et le savoir-faire. Pourquoi ne pas les utiliser pour former les salariés ou les chômeurs ? L'objectif à terme est que les facs puissent récupérer l'équivalent de 5% du pactole de la formation professionnelle, c'est-à-dire 1,6 milliard d'euros environ.
Mieux communiquer sur les débouchés. Autre problème récurrent à l'université : l'encombrement de certaines filières. A titre d'exemple, trois d'entre elles attirent près de 40% des étudiants : la psychologie, le droit et les STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives). Pour éviter la ruée sur ces filières, le plan de Thierry Mandon prévoit d'instaurer lors de l'orientation en terminale une meilleure communication sur la réalité des débouchés. En clair, les élèves pourront connaître le nombre d'étudiants accédant à un emploi à la sortie de ces filières, la nature des jobs proposés ou le niveau des salaires. De quoi décourager certaines vocations, mais aussi endiguer le chômage des jeunes.
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