Coronavirus, bien sûr, mais aussi Brexit, économie et un hommage inédit aux Français. A l'occasion des vœux présidentiels, Emmanuel Macron a adressé un discours d'environ 15 minutes en tentant de redonner de l'espoir à la population dans un contexte pour le moins morose. Voici ce qu'il faut retenir de le l'allocution du président de la République.
L’épidémie de coronavirus a tenu une bonne place lors de l’allocution d’Emmanuel Macron, jeudi soir à 20 heures. Lors de ses vœux aux Français, tradition qui survient dans un contexte si particulier cette année, le président de la République a notamment évoqué le vaccin mais aussi l’actualité du Brexit ou encore les perspectives économiques pour l’année à venir. Europe 1 vous résume les grands moments du discours du chef de l’Etat.
Vaccin : éviter "une lenteur injustifiée"
"Je ne laisserai pas une lenteur injustifiée s’installer", a martelé Emmanuel Macron. Visiblement échaudé par les critiques sur la supposée lenteur de la campagne de vaccination en France, il a tenu à rassurer. Il a aussi affirmé qu'il ne laisserait "personne jouer avec la sûreté et les bonnes conditions, encadrées par nos scientifiques et nos médecins, dans lesquelles la vaccination doit se faire".
Plus tôt dans la journée, le ministre de la Santé Olivier Véran avait annoncé que la vaccination serait ouverte aux soignants de 50 ans et plus "dès lundi".
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Malgré le Brexit, une Europe unie
De façon surprenante, la mention du divorce entre le Royaume-Uni et les 27 de l’Union européenne est arrivée très tôt lors de son discours. Le président a qualifié le Royaume-Uni d’ami et d’allié, malgré ce départ décidé lors d’un referendum il y a quatre ans. "Ce choix de quitter l'Europe, ce Brexit, a été l’enfant du malaise européen et de beaucoup de mensonges et de fausses promesses", a déclaré le chef de l'Etat.
Dans le même temps, Emmanuel Macron s’est à nouveau présenté comme un européiste convaincu, énumérant les réussites de la coopération, avec notamment l’adoption d’un plan de relance européen. "Notre destin est d’abord en Europe, notre souveraineté est nationale […] mais cette souveraineté passe aussi par une Europe plus forte, plus autonome, plus unie."
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Les anonymes à l’honneur
Moment inédit pour ces vœux du Nouvel An : Emmanuel Macron a rendu hommage aux Français… en égrenant les noms et les parcours d’anonymes, tous touchés à divers degrés par l’épidémie et ses conséquences. Les téléspectateurs ont ainsi eu un bref aperçu du quotidien de "Jean-Luc, chauffeur éboueur en Guyane", de "Gérald, entrepreneur à Angers" ou encore "Marie-Corentine, 24 ans, infirmière fraîchement diplômée". Une manière pour le chef de l’Etat de saluer le sens du sacrifice de tous les Français durant l’année écoulée.
Le chef de l'État a aussi salué la footballeuse de l'équipe de France et de l'Olympique lyonnais Wendie Renard, qui "a puisé la force d'âme d'aller remporter son club de toujours une septième Ligue des champions, un record".
Les promesses d’une reprise économique
Des entrepreneurs aux plus jeunes soucieux de leur futur, l’inquiétude sur l’état de l’économie française a été évoquée par Emmanuel Macron, qui a insisté sur les promesses d’une reprise. La relance de 2021 "va nous permettre, dès le printemps, d’inventer une économie plus forte", a-t-il déclaré. L'économie française devra être "tout à la fois créatrice d’emplois, plus innovante, plus respectueuse du climat et de la biodiversité et plus solidaire", a ajouté le chef de l'Etat, affirmant que "l'espoir est là".