La présidente de la région Ile-de-France ex-LR Valérie Pécresse annonce sa candidature à l'élection présidentielle pour "restaurer la fierté française", dans un entretien au Figaro mis en ligne jeudi. "Je suis candidate à la présidence de la République pour restaurer la fierté française. Je ne supporte plus qu'on parle au lieu d'agir", affirme l'ex-LR, présidente du mouvement Libres!, qui doit aussi s'exprimer au 20 heures de TF1.
"Je n’ai pas peur de la primaire"
"Nous devons rompre avec dix ans de mauvais choix, de demi-mesures, d’indécisions, et en fin de compte l’affaissement de notre pays", estime la candidate dans Le Figaro. "Je veux faire plutôt que chercher à plaire. Après un quinquennat pour pas grand-chose, et je le dis à regret, avec très peu de réformes, comme celle repoussée des retraites, des figures d’autorité abaissées et contestées, nos lois bafouées, des déficits abyssaux, des fractures accrues. Je veux remettre le pays en ordre."
Dans le cadre de cette candidature, Valérie Pécresse indique qu'elle participera à la primaire de la droite. "Je me présenterai en femme libre. Mais, nous avons un devoir d’unité et de jouer collectif, car il faut un seul candidat de l’alliance de la droite et du centre pour l’alternance. Je n’ai pas peur de la primaire. Je ferai tout pour gagner et rassembler", affirme-t-elle, se disant "prête à être la première femme présidente de la République".
"Je parcourrai le pays à la rencontre des Français"
"Cet été, je parcourrai le pays à la rencontre des Français pour enrichir mon projet", précise-t-elle également. Valérie Pécresse s'est aussi s'exprimée ce jeudi au 20 heures de TF1. "Sur la sécurité, sur l'ordre sur la justice sur l'immigration, le 'en même temps' ça ne marche pas", a-t-elle affirmé en se présentant comme "plus réformatrice qu'Emmanuel Macron" et ayant "plus d'autorité que Marine Le Pen".
Réélue en juin à la tête de l'Ile-de-France, elle est la deuxième prétendante ex-LR à annoncer sa candidature à droite, après son homologue des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, fin mars. Valérie Pécresse et quatre autres candidats putatifs s'étaient réunis mardi à Paris sous l'égide du parti Les Républicains, et avaient convenu d'une "candidature unique" en 2022. Xavier Bertrand, qui était absent, refuse à ce stade de participer à une primaire.