Elle veut aller plus loin. Après la fermeture des quais de la rive-droite, Anne Hidalgo, la maire de Paris, veut diviser par deux la place de l’automobile dans la capitale, ce qui implique d’importants réaménagements. "Sur la question de la lutte contre la pollution de l’air, je pense qu’on doit se retrouver tous ensemble", a indiqué de son côté Valérie Pécresse, présidente de l’Île-de-France, et invitée vendredi de la matinale d'Europe 1. "J’ai multiplié par 13 le budget de la région dans la lutte contre la pollution de l’air", fait-elle notamment valoir.
Un problème de méthode. Mais "je suis pour une écologie de l’incitation, qui aide à changer les comportements, pas pour une écologie punitive", nuance aussitôt l'élue LR. "Nous avons un sujet de méthode aujourd’hui avec la mairie de Paris, moi je crois à la concertation, je crois à la démocratie participative", a-t-elle souligné, dénonçant en creux la fermeté dont fait preuve l'édile parisienne sur ce dossier. "Je suis en charge de la cohésion d’un territoire de 12 millions d’habitants dans lequel il y a 1.270 communes", a-t-elle rappelé.
Plus de concertation en 2017 ?. "Je vous le dis, nous découvrons ses projets sans jamais qu’il y ait eu de concertations", s’indigne Valérie Pécresse. D'ailleurs, c’est pour ça que les élus du Val-de-Marne ont attaqué la fermeture des voies sur berge, parce qu’ils ont eu le sentiment qu’il n’y avait pas de mesures compensatoires pour la banlieue". "Aujourd’hui le sujet est simple, ajoute l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, nous devons placer 2017 sous le signe de la concertation".
"Nous nous voyons cette après-midi - puisque nous portons, main dans la main, le projet de JO 2024 à Paris - et nous aurons l’occasion de parler de tout ces sujets", conclut-elle.