"L'ordre doit revenir dans la société française." Valérie Pécresse souligne "un climat social tendu" dans Le Grand Rendez-vous Europe 1, CNews, Les Echos. Revenant sur la "marée populaire" de samedi, à propos de laquelle Edouard Philippe a ironisé en évoquant un "petit coefficient de marée", la présidente de la région Ile-de-France estime que "ce qui discrédite aujourd’hui ce type de manifestation, ce sont les dérapages vers l’outrance, les saccages et la violence".
"Le pays ne se reconnaît pas dans ce discours." "Un bon nombre de personnes de bonne volonté ne se reconnaissent pas dans cette radicalisation. (...) Aujourd'hui, le pays ne se reconnaît pas dans ce discours qui attise la haine contre les institutions et contre la police, contre la justice, contre tous ceux qui font régner l’ordre", juge-t-elle.
L'ancienne ministre pointe notamment la responsabilité de La France insoumise, de l'extrême gauche, de Jean-Luc Mélenchon et "leur méthode, (...) la dictature de la minorité par la violence" : "L’extrême gauche, qui dit qu’elle prêche la non-violence, est en réalité pompier pyromane dans cette affaire. Ils mettent le feu, ils veulent attiser la haine et moi, ce que je supporte de moins en moins, c’est qu’ils s’attaquent à tout ce qui tient debout, la République, et notamment les policiers et les gendarmes."
Pécresse appelle les syndicats à condamner "violences, saccages et outrances". Selon elle, "un message se distanciant et condamnant violences, saccages et outrances serait bienvenu de la part de tous les syndicats". "Et je le dis, y compris à la CGT", précise Valérie Pécresse en forme de conclusion.