Le Premier ministre Manuel Valls a assuré mercredi à l'Assemblée nationale que les auteurs des violences commises la veille à Moirans, dans l'Isère, seraient "implacablement recherchés et poursuivis en justice".
"Implacablement recherchés et poursuivis en justice". "Ceux qui veulent tordre le bras à la justice, tordre le bras aux forces de l'ordre, tordre le bras à la République s'exposent à une réponse d'une extrême fermeté : ils doivent s'attendre, ceux qui ont agi hier, à être implacablement recherchés et poursuivis en justice", a déclaré Manuel Valls lors des questions au gouvernement en réponse à une question du député Les Républicains Jean-Pierre Barbier.
"Je veux rappeler à ceux qui à chaque fois veulent utiliser ce type d'événements pour essayer de prospérer électoralement (...) qu'ils ont eux-mêmes affaibli la police et la gendarmerie en supprimant 13.000 postes de policiers et de gendarmes", a réagi le Premier ministre en réponse à un autre député, le socialiste Michel Issindou, ajoutant que "plus de 5.000 postes au cours de ce quinquennat" ont été créés dans la police et la gendarmerie. Des élus "sur les ondes et ici même, dans cet hémicycle, croient que c'est sur le thème de l'insécurité, sur le thème de la sécurité qu'ils pourront courir derrière le Front National", a aussi dénoncé Manuel Valls les accusant de se tromper "lourdement".
La situation restait tendue mercredi à Moirans, après le nouveau refus de la justice de libérer un jeune détenu pour assister aux obsèques de son frère, qui avait entraîné la veille une flambée de violences.