Le Haut comité du gouvernement d'entreprise, sollicité par le Medef, avait remis en cause le montant des indemnités accordées à Miche Combes pour son départ d'Alcatel. L’entreprise a elle-même fait finalement machine arrière. Michel Combes touchera donc environ 7 millions d'euros au lieu de 14 initialement prévus. Ce qui n’empêche pas Manuel Valls d’envisager de légiférer sur ce sujet, comme il l’a laissé entendre jeudi soir sur le plateau de "Des paroles et des actes".
"Comment voulez-vous qu'il n'y ait pas une cassure, une rupture entre le peuple, qui gagne 1.000 euros par mois, et les élites ?" s'est interrogé le Premier ministre, à qui l'on demandait pourquoi il ne légiférait pas sur ce sujet de ces indemnités : "Je crois qu'il ne faut pas se l'interdire. Ce sont des sujets extrêmement compliqués, mais il ne faut pas s'interdire d'avancer là-dessus". "Il y a déjà une sorte de code, l'auto-régulation, elle a joué dans le cas de Michel Combes. S'il faut aller plus loin, je crois qu'il ne faut pas hésiter dans ce domaine-là", a répété le Premier ministre. "Là aussi, il faut marquer un coup d'arrêt par rapport à des comportements qui sont insupportables, qui font que des gens ne croient plus en ceux qui dirigent".