Le nombre de frappes françaises menées depuis le début de l'engagement des avions de combat français contre l'organisation Etat islamique (EI) en Irak puis en Syrie a dépassé les 300 avec les raids menés ces derniers jours, a indiqué mercredi Manuel Valls.
"Il n'y a pas d'alternative: nous devons anéantir Daech", a déclaré le chef du gouvernement dans son discours défendant la prolongation des frappes en Syrie devant l'Assemblée nationale.
Bachar al-Assad ne peut être un "partenaire". Manuel Valls a estimé que "Non, le régime syrien ne peut en aucun cas être un partenaire, non la coopération anti-terroriste ne peut être ni envisageable ni utile avec ce régime qui lui-même recourt à la terreur"
"Ce n'est pas envisageable aujourd'hui, comme cela ne l'était pas en mars 2012", a-t-il poursuivi, répétant à trois reprises "en mars 2012", en marquant des pauses pour rappeler qu'à cette époque, Nicolas Sarkozy était président de la République.