A quelques mois de la présidentielle 2022, tous les supposés candidats veulent être sur le devant de la scène. Mais la crise du coronavirus, qui s'éternise, et le variant Omicron, qui a fait récemment son apparition, laissent peu de place à d'autres sujets de discussion dans la sphère politique. Décryptage.
A l'approche de la prochaine présidentielle , beaucoup de candidats misaient sur la fameuse théorie de la dinde de Noël. Celle qui consiste à marquer les esprits dans les semaines qui précèdent le 25 décembre, pour tenter d'être au centre des conversations au moment du repas de famille. Oui, mais voilà, un thème a supplanté tous les autres. Il s'appelle Omicron et cela joue effectivement en faveur du chef de l'Etat, qui monopolise ainsi l'espace politique. Alors, il y a, bien sûr, des critiques. Valérie Pécresse a demandé, par exemple, le report d'une semaine de la rentrée scolaire. Le PS réclame, lui, la vaccination obligatoire, tandis que Yannick Jadot plaide pour le retour des tests gratuits.
Des annonces régies par la politique de la peur
Des critiques, certes, mais à la marge, car le risque serait d'apparaître comme celui ou celle qui n'aurait pas conscience de l'importance de l'enjeu en osant aborder d'autres sujets et cela, l'exécutif en joue. Hier soir, les annonces ont été largement médiatisées. On sait notamment que la solution d'un couvre-feu a été envisagée pour la soirée du Nouvel An, sans être finalement retenue. Le contexte semble donc, pour l'instant, politiquement favorable à Emmanuel Macron , mais la situation pourrait tout aussi bien se retourner contre lui si l'épidémie et les restrictions venaient à s'aggraver dans les prochains mois.