Ils accusent la société de "dumping social". Plusieurs élus communistes parisiens ont appelé lundi le syndicat Vélib' à rejeter l'offre de Smoove, qui a remporté le marché du système de partage de vélo de la capitale.
"Pas de garanties pour les salariés de Cyclocity". "Si le syndicat métropolitain accorde, le 12 avril prochain, le marché Vélib' à la société Smoove, il ferait le choix du dumping social pour un service Vélib' low-cost", dénoncent les élus communistes dans un communiqué, appelant à voter "contre l'attribution du marché à Smoove s'il n'y a pas de garanties pour les salariés de Cyclocity".
"Il ne peut y avoir d'attribution sans garanties de reprise à salaires et conditions de travail équivalentes", ont-ils insisté. Le syndicat Autolib' Vélib' Métropole avait confirmé samedi avoir "classé en tête l'offre du groupement Smoovengo" pour le renouvellement du marché du vélo en partage Vélib', décision encore à entériner, qui écarte l'offre JCDecaux-RATP-SNCF, l'actuel titulaire du service. Le géant de l'affichage JCDecaux avait également dénoncé le "dumping social" de la start-up Smoove, basée près de Montpellier.
Les salariés de Vélib' veulent le maintien de leur emploi. Les salariés de Vélib' avaient annoncé vendredi vouloir "perturber" le fonctionnement de ce système de vélo en partage, afin d'obtenir des garanties sur le maintien de leur emploi. Une centaine d'entre eux s'étaient rassemblées mardi dernier devant l'Hôtel de Ville de Paris.