Après le départ de Gérard Collomb de son poste de ministre de l'Intérieur, un nouveau remaniement se profile, seulement quelques semaines après celui qui avait suivi la démission de Nicolas Hulot, ancien ministre de la Transition écologique et solidaire. Pour éviter que ce genre de cas ne se représente, l'exécutif pencherait sur un remaniement plus large que le simple remplacement de Gérard Collomb place Beauvau, explique l'éditorialiste d'Europe 1 Michaël Darmon.
>> De 17h à 20h, c’est le grand journal du soir avec Matthieu Belliard sur Europe 1. Retrouvez le replay ici
Un remaniement voulu par Matignon depuis le départ de Hulot. "Sauf coup de théâtre, on s'oriente vers un remaniement plus large, qui rebattrait les cartes sur un ensemble de ministres, et non pas uniquement un remplacement du ministre de l'Intérieur. Il faut savoir que cette approche est partagée par Matignon depuis le dernier remaniement. Au moment de remplacer Nicolas Hulot, Edouard Philippe plaidait pour un remaniement plus large. Il n'avait pas été entendu à l'époque.
L'objectif est de "stabiliser enfin cette équipe gouvernementale". Il semble que cette fois-ci, on s'oriente vers ce dispositif de manière à pouvoir parer d'autres ministres qui pourraient avoir envie de partir ou simplement permettre à tous ceux qui se préparent pour les élections européennes ou municipales de le faire plus tranquillement et stabiliser enfin cette équipe gouvernementale. Cette équipe exécutive veut se donner le temps de pouvoir faire les bons choix."